Small Intestinal Fungal Overgrowth

SIFO : tout comprendre sur le Small Intestinal Fungal Overgrowth

Sommaire

Le SIFO : définition simple et implications

Le SIFO (Small Intestinal Fungal Overgrowth) désigne une prolifération excessive de champignons (souvent Candida) dans l’intestin grêle, zone normalement pauvre en champignons et bactéries par rapport au côlon.

Quand ces levures se multiplient dans le grêle, elles peuvent provoquer des symptômes digestifs chroniques et parfois des signes de malabsorption. PubMed+1

Pourquoi parler de SIFO ?

La recherche clinique a montré que, chez des patients présentant des symptômes gastro-intestinaux inexpliqués, une proportion non négligeable présente une surcroissance fongique détectable en prélèvements du grêle.

Le SIFO est souvent évoqué lorsqu’un patient ne répond pas aux traitements classiques ou présente des facteurs de risque (antécédents d’antibiotiques, prise prolongée d’inhibiteurs de la pompe à protons, troubles de la motilité intestinale). PubMed+1

Symptômes : que peut ressentir une personne atteinte d’un SIFO ?

Les symptômes du SIFO (Small Intestinal Fungal Overgrowth) sont souvent flous et peu spécifiques, ce qui rend le diagnostic difficile. Beaucoup de personnes vivent des troubles digestifs chroniques pendant des années avant de mettre un nom dessus.

Les signes les plus fréquents incluent :

  • Ballonnements et météorisme : sensation d’air dans le ventre, abdomen qui gonfle après les repas, souvent accompagnée d’un inconfort marqué.

  • Douleurs abdominales : tiraillements, crampes, brûlures ou pression diffuse, surtout après avoir mangé des aliments riches en sucres ou en glucides fermentescibles.

  • Nausées et troubles du transit : alternance entre diarrhée et constipation, selles molles persistantes ou au contraire transit ralenti.

  • Digestion lente et sensation de satiété précoce : impression que les aliments “restent sur l’estomac”, lourdeurs digestives, éructations fréquentes.

  • Signes de malabsorption : perte de poids inexpliquée, carences en vitamines B12, D, ou fer, ongles cassants, chute de cheveux, fatigue chronique.

  • Troubles systémiques : brouillard cérébral (“brain fog”), irritabilité, douleurs articulaires, démangeaisons cutanées, mycoses récurrentes (vaginales, buccales, cutanées).

Selon une étude de la Cleveland Clinic, les symptômes du SIFO peuvent être quasi identiques à ceux du SIBO, notamment les ballonnements post-prandiaux et la distension abdominale, mais le profil de la flore intestinale diffère : dans le SIFO, ce sont les levures (souvent Candida spp.) qui dominent, et non les bactéries. (Cleveland Clinic – Fungal Overgrowth and Gut Disorders)

D’après le National Institutes of Health (NIH), il est probable que de nombreux cas attribués à tort au SIBO soient en réalité des infections fongiques intestinales non détectées. Cela expliquerait pourquoi certains patients ne répondent pas aux antibiotiques classiques, voire voient leurs symptômes s’aggraver après ces traitements. (NIH – Fungal Dysbiosis in the Gut)

Enfin, certaines personnes rapportent des envies compulsives de sucre ou une aggravation nette des symptômes après consommation de glucides simples, un signe indirect mais fréquent de prolifération fongique.

Les causes et les facteurs de risque du SIFO

Quelques mécanismes et facteurs augmentent le risque de SIFO :

  • Dysmotilité intestinale (ralentissement du transit) : la nourriture et les microbes stagnent plus longtemps dans le grêle, favorisant la croissance fongique. PMC

  • Antibiothérapies répétées : elles détruisent la compétition bactérienne, laissant une niche pour Candida. PubMed

  • Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : réduction de l’acidité gastrique, mécanisme associé à risque augmenté de prolifération microbienne dans le grêle. PMC

  • Immunodépression, chirurgie abdominale, anatomie modifiée du tube digestif (ex. résection), maladies systémiques qui altèrent l’homéostasie intestinale. PMC

Comment confirmer un SIFO ?

Le diagnostic est difficile. Il existe plusieurs techniques, chacune avec ses limites :

  1. Prélèvement direct du liquide/biopsie du grêle (par endoscopie) suivi de culture fongique et/ou PCR : méthode la plus spécifique pour prouver la présence de champignons dans le grêle. C’est le diagnostic le plus robuste quand il est réalisé correctement. PubMed+1

  2. Tests sur selles (PCR, séquençage) : utiles mais limités pour SIFO car ils analysent le contenu colique ; l’absence de champignons dans les selles n’exclut pas un SIFO et inversement. Frontiers+1

  3. Tests respiratoires : non adaptés au SIFO (les champignons ne produisent pas les gaz mesurés — hydrogène/méthane — donc breath tests utilisés pour SIBO ne détectent pas SIFO). Attention aux confusions diagnostiques. amboss.com

  4. Essai thérapeutique : dans certains contextes, une réponse clinique nette à un antifongique (réduction symptomatique significative) peut suggérer SIFO, mais cela reste insuffisant comme preuve définitive sans prélèvement. PMC

Conseil pratique : si des symptômes persistants coexistent avec des facteurs de risque (PPI, antibiotiques, chirurgie), discuter avec le gastro-entérologue de la possibilité d’un prélèvement du grêle pour culture/PCR. PubMed+1

SIFO vs SIBO : différences clés (simple)

  • SIBO = excès bactérien dans le grêle ; détecté par breath test (hydrogène/méthane) ou culture bactérienne.

  • SIFO = excès fongique (Candida etc.) dans le grêle ; nécessite prélèvement direct et culture/PCR.
    Ils peuvent coexister : un patient peut avoir à la fois SIBO et SIFO, ce qui complique la prise en charge. PubMed+1


Traitements du SIFO : que dit la littérature ?

Les options décrites dans les études et revues récentes comprennent :

1) Antifongiques systémiques (prescription médicale)

  • La prise de fluconazole et nystatine ont été rapportés efficaces dans plusieurs études et séries cliniques pour réduire la charge fongique et améliorer les symptômes. Les protocoles (dose & durée) doivent être adaptés par un spécialiste selon l’état clinique et la sensibilité fongique. PMC+1

2) Mesures associées et logiques de prise en charge intégrative

  • Corriger les causes : arrêter ou réévaluer l’indication d’un IPP, traiter les troubles de la motilité (prokinétiques), corriger carences nutritionnelles. PMC+1

  • Probiotiques ciblés : certaines souches (ex. Saccharomyces boulardii) peuvent être utiles comme adjuvant après et/ou pendant traitement antibiotique/antifongique, mais la prudence est de mise chez certains patients SIBO sensibles aux probiotiques lactiques. PMC+1

  • Phytothérapie : extraits d’origan, berbérine, curcuma, extrait de pépin de pamplemousse ont une activité in vitro, mais les preuves cliniques restent limitées ; utiliser sous supervision (interactions possibles). PMC

3) Approche diététique

  • Pas de « régime miracle », mais une réduction des sucres simples et une attention à la qualité nutritionnelle aident souvent la tolérance et limitent la pression de croissance fongique. En parallèle, un régime pauvre en FODMAP peut être nécessaire si SIBO coexiste. L’approche doit rester équilibrée pour éviter carences et relapses. MDPI+1

4) Suivi et prévention des rechutes

  • Travailler sur la motricité, la correction des facteurs prédisposants (PPI, antibiotiques répétés), la santé métabolique et la gestion du stress réduit le risque de récidive. PMC+1

Rappel : les antifongiques sont des médicaments. Leur choix et la durée du traitement doivent être établis par un médecin. L’automédication expose à des interactions et à une sélection de souches résistantes.

Preuves et limites actuelles de la recherche

  • Les séries et revues indiquent que SIFO existe et est cliniquement pertinent, mais la littérature reste moins abondante que pour le SIBO. La proportion de patients avec SIFO dans des cohortes de symptômes inexpliqués varie selon les études (environ 20–30 % dans certaines séries). PubMed+1

  • Les méthodes diagnostiques varient (culture vs PCR vs prélèvement), et l’absence d’un standard universel complique les comparaisons entre études. Les preuves sur l’efficacité optimale des protocoles antifongiques restent en évolution. PMC+1

Recommandations pratiques pour un patient qui se pose la question « Ai-je un SIFO ? »

  • Parlez-en d’abord à votre médecin ou gastro-entérologue. Évitez l’auto-diagnostic.

  • Si vous avez pris beaucoup d’antibiotiques, des IPP, ou avez eu une chirurgie intestinale et que vos symptômes persistent : demandez l’évaluation (bilan, tests, éventuellement endoscopie avec aspiration pour culture/PCR). PMC+1

  • Travaillez la correction des causes et la qualité de l’alimentation en parallèle des investigations. Ne suivez pas de cures antifongiques longues sans suivi médical.

Sources principales et recommandations pour aller plus loin

  • Erdogan A., Rao SS. Small intestinal fungal overgrowth (SIFO). 2015 — revue fondamentale sur la définition, le diagnostic et les implications cliniques. PubMed

  • Shah A., et al. Current and Future Approaches for Diagnosing Small Intestinal Fungal Overgrowth. Frontiers, 2022 — synthèse moderne sur les techniques diagnostiques et limites. PMC

  • Jacobs C., et al. Dysmotility and PPI use are independent risk factors for SIBO/SIFO. PMC article — facteur risque motilité et IPP. PMC

  • Banaszak M., et al. Association between gut dysbiosis and fungal overgrowth. 2023 — revue sur traitements antifongiques (fluconazole, nystatine) et stratégies. PMC

  • Revue récente 2025 / articles de synthèse sur SIBO/SIFO (analyses combinées). PMC+1

FAQ complète sur le SIFO (Small Intestinal Fungal Overgrowth)

1. Qu’est-ce que le SIFO ?

Le SIFO (Small Intestinal Fungal Overgrowth) est une prolifération anormale de champignons — le plus souvent du genre Candida — dans l’intestin grêle, une zone normalement peu colonisée.
Cette croissance fongique excessive perturbe la digestion et peut provoquer des symptômes chroniques comme des ballonnements, des douleurs abdominales et une fatigue persistante.
Selon une étude publiée dans Clinical Gastroenterology and Hepatology (Erdogan & Rao, 2015), environ 25 % des patients souffrant de troubles digestifs fonctionnels inexpliqués présentaient un SIFO confirmé par culture.

2. Quelle est la différence entre SIFO et SIBO ?

Le SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) correspond à une prolifération de bactéries, tandis que le SIFO implique une prolifération de champignons.
Les deux affections touchent la même zone (l’intestin grêle) et provoquent souvent des symptômes similaires, comme les ballonnements ou les douleurs abdominales.
Mais le diagnostic diffère :

  • Le SIBO est détecté grâce à un test respiratoire (breath test à l’hydrogène ou au méthane) ;

  • Le SIFO, lui, ne peut pas être détecté par un test respiratoire, car les champignons ne produisent pas ces gaz.
    Seule une culture ou une PCR fongique sur prélèvement du grêle permet de confirmer un SIFO.
    ➡️ Cleveland Clinic – SIBO vs SIFO

3. Quels sont les symptômes du SIFO ?

Les symptômes du SIFO sont digestifs mais non spécifiques, ce qui rend le diagnostic difficile.
Les plus courants incluent :

  • Ballonnements, sensation de plénitude après les repas

  • Douleurs ou crampes abdominales

  • Diarrhées, constipation ou alternance des deux

  • Gaz excessifs, éructations

  • Nausées, fatigue, et parfois perte de poids

  • Intolérances alimentaires accrues

  • Dans certains cas, symptômes extra-digestifs : brouillard cérébral, candidoses vaginales ou buccales répétées.

Ces symptômes peuvent imiter un SIBO, une intolérance alimentaire (gluten, lactose) ou un trouble fonctionnel comme le syndrome de l’intestin irritable (SII).
➡️ Mayo Clinic – Candida infections overview

4. Quelles sont les causes du SIFO ?

Le SIFO apparaît souvent quand l’équilibre intestinal est perturbé.
Les causes les plus connues incluent :

  • Antibiotiques à répétition, qui détruisent les bactéries bénéfiques et laissent la place aux levures ;

  • Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), qui diminuent l’acidité de l’estomac et favorisent la prolifération fongique ;

  • Troubles de la motilité intestinale (constipation, gastroparesie, hypothyroïdie, diabète) ;

  • Système immunitaire affaibli (maladies auto-immunes, corticothérapie, VIH) ;

  • Alimentation riche en sucres rapides et produits transformés ;

  • Chirurgies digestives ou anatomie modifiée (bypass, résection intestinale).

5. Comment diagnostique-t-on un SIFO ?

Le diagnostic du SIFO repose sur une analyse directe du contenu de l’intestin grêle.
Les méthodes utilisées sont :

  1. Aspiration du liquide du grêle par endoscopie : l’échantillon est ensuite cultivé pour détecter les levures et champignons présents.

  2. PCR fongique : permet d’identifier l’ADN de champignons même en faible quantité.

  3. Biopsie du duodénum (plus rare).

Un résultat montrant >10³ unités formant colonie/ml (UFC/ml) de champignons est généralement considéré comme anormal.
Les tests sur selles ne sont pas fiables pour le SIFO, car ils reflètent la flore colique et non celle du grêle.

6. Existe-t-il un test respiratoire pour le SIFO ?

Non. Les tests respiratoires (breath tests) détectent des gaz produits par les bactéries (hydrogène, méthane, hydrogène sulfuré), mais pas par les champignons.
Ainsi, un test respiratoire négatif n’exclut pas un SIFO.
Certains patients atteints à la fois de SIBO et de SIFO peuvent d’ailleurs être partiellement soulagés après traitement antibactérien, mais rechutent ensuite, car la composante fongique n’a pas été traitée.

7. Quels champignons sont impliqués dans le SIFO ?

Le Candida albicans est le plus fréquent, mais d’autres espèces peuvent être en cause :

  • Candida glabrata

  • Candida tropicalis

  • Candida krusei

  • Saccharomyces cerevisiae (plus rarement)
    Certaines études ont aussi identifié Aspergillus et Penicillium, mais ces cas sont rares et souvent liés à une immunodépression sévère.

8. Comment traite-t-on un SIFO ?

Le traitement repose sur plusieurs axes complémentaires :

a) Antifongiques sur prescription médicale :

  • Fluconazole, Itraconazole ou Nystatine (voie orale).
    Les durées de traitement varient généralement entre 14 et 28 jours selon la sévérité et la réponse clinique.

b) Réduction des facteurs de risque :

  • Réévaluer les IPP avec le médecin ;

  • Réduire les sucres et glucides fermentescibles (surtout si SIBO associé) ;

  • Corriger la motricité intestinale avec des prokinétiques naturels ou médicaux (gingembre, prucalopride, etc.) ;

  • Soutenir le foie (drainage et détoxification douce).

c) Approche diététique :

  • Alimentation pauvre en sucres rapides et levures ;

  • Favoriser les protéines maigres, légumes pauvres en FODMAP, graisses saines et fibres bien tolérées ;

  • Introduire les probiotiques avec prudence (certains peuvent aggraver les ballonnements).

d) Soutien intestinal :

  • En post-traitement : L-glutamine, zinc carnosine, et probiotiques adaptés (comme Saccharomyces boulardii) peuvent aider à restaurer la barrière intestinale.

9. Peut-on avoir un SIFO sans avoir de candidose ailleurs ?

Oui. Beaucoup de patients atteints de SIFO n’ont pas de mycoses visibles (vaginite, muguet buccal, etc.).
Le SIFO peut rester strictement intestinal, avec un déséquilibre local du microbiote.
C’est pourquoi il peut passer inaperçu — ou être confondu avec un simple « intestin irritable ».

10. Le SIFO peut-il récidiver ?

Oui, le taux de rechute est important, surtout si les causes profondes ne sont pas corrigées :

  • prise continue d’IPP,

  • alimentation riche en sucres,

  • transit lent,

  • antibiothérapies répétées.
    Une hygiène digestive durable est donc essentielle : sommeil suffisant, hydratation, activité physique douce, et alimentation anti-inflammatoire.

11. Quel lien entre SIFO et candidose systémique ?

Le SIFO reste une forme digestive localisée, contrairement à la candidose systémique (infection disséminée grave chez les immunodéprimés).
Dans le SIFO, les champignons ne traversent pas la barrière intestinale, mais provoquent une inflammation chronique et un déséquilibre du microbiote.
➡️ CDC – Candidiasis Overview

12. Peut-on prévenir le SIFO ?

Prévenir le SIFO, c’est protéger son microbiote :

  • limiter les antibiotiques inutiles,

  • éviter les IPP prolongés sans indication,

  • favoriser une alimentation naturelle, pauvre en sucres raffinés,

  • soutenir la motilité intestinale (activité physique, massages abdominaux, routine digestive),

  • surveiller les facteurs hormonaux (thyroïde, glycémie).

13. Pourquoi le SIFO reste-t-il peu connu ?

Parce que les tests nécessaires (aspiration du grêle, PCR fongique) sont complexes, coûteux et rarement réalisés.
De plus, beaucoup de médecins assimilent les symptômes à un SIBO ou un syndrome de l’intestin irritable.
Mais la recherche évolue : plusieurs équipes (notamment celles du Dr Satish Rao, pionnier du sujet) soulignent l’importance du diagnostic différentiel SIBO/SIFO dans les troubles fonctionnels digestifs chroniques.

14. Peut-on traiter naturellement le SIFO ?

Certaines plantes antifongiques comme l’origan, la berbérine, le clou de girofle ou l’extrait de pépin de pamplemousse ont montré une activité in vitro contre Candida albicans.
Mais les preuves cliniques restent limitées, et ces produits peuvent interagir avec certains médicaments.
Ils ne doivent donc pas remplacer un traitement antifongique médical, mais compléter une stratégie encadrée.

15. Combien de temps faut-il pour guérir d’un SIFO ?

Cela dépend de la sévérité et des causes associées.
En moyenne, les patients traités répondent en 2 à 4 semaines, mais la récidive est fréquente sans correction des facteurs favorisants.
Un suivi sur plusieurs mois est souvent nécessaire, incluant une phase de restauration du microbiote.

Rejoignez-nous et profitez d'un e-book offert

Inscrivez-vous à notre newsletter et profiter d'un guide complet et gratuit pour tout savoir sur le SIBO et commencer votre guérison maintenant

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Picture of Marie
Marie

Après des années à souffrir de symptômes inexpliqués et à chercher des réponses sans succès, j’ai découvert que je souffrais du SIBO. Ce fut un long chemin semé d’embûches, mais grâce à des recherches personnelles approfondies, des essais d’innombrables traitements et un travail acharné, j’ai réussi à guérir de cette pathologie.

Retour en haut