Les vraies causes du SIBO : symptômes, origines et impact sur votre santé

Les 7 vraies causes du SIBO : symptômes, origines et impact sur votre santé

Sommaire

Le SIBO (Small Intestinal Bacterial Overgrowth) ne survient pas sans raison. Il est souvent la conséquence d’un terrain digestif perturbé ou de causes multiples ignorées, ce qui explique pourquoi les traitements échouent parfois. 

Voici les 7 grandes causes du SIBO – souvent sous-estimées – à connaître absolument pour espérer une guérison durable.

1. Une hypochlorhydrie (manque d’acide dans l’estomac)

L’estomac est censé être un environnement très acide. Cet acide gastrique a plusieurs rôles : détruire les bactéries pathogènes, activer les enzymes digestives, et permettre l’absorption de certains nutriments comme le fer ou la B12. Un manque d’acidité (hypochlorhydrie), qu’il soit lié à l’âge, à la prise d’IPP (inhibiteurs de pompe à protons) ou à un stress chronique, crée une porte ouverte à la prolifération bactérienne dans l’intestin grêle. 

Résultat : fermentation, ballonnements, gaz… et SIBO. Si vous digérez lentement, que vous ressentez une lourdeur après les repas, ou que vous avez des selles mal digérées, cette piste mérite toute votre attention.

2. Des troubles de la vidange gastrique ou du MMC

Le complexe moteur migrant (MMC) est un « balayeur » naturel de l’intestin grêle. Entre les repas, il pousse les résidus alimentaires et les bactéries vers le côlon. Lorsque ce mécanisme est ralenti ou déréglé (par des infections, un stress chronique, une hypothyroïdie, ou certains médicaments), les bactéries stagnent et prolifèrent là où elles ne devraient pas. 

Le MMC est souvent désynchronisé chez les patients atteints de SIBO. Une sensation de « fermentation permanente », de ventre gonflé au réveil ou d’inconfort même à jeun peut signaler une anomalie du MMC.

3. Une intoxication alimentaire passée (SIBO post-infectieux)

Un simple épisode de gastro peut avoir des conséquences durables. Certaines bactéries pathogènes libèrent une toxine (cytolethal distending toxin) qui déclenche une réponse immunitaire… et attaque par erreur les cellules nerveuses régulant le MMC. 

Ce phénomène, bien documenté, mène à un SIBO post-infectieux, difficile à détecter sans test sanguin spécifique (anti-vinculine/anti-CdtB). Si votre SIBO a commencé après un voyage ou une intoxication alimentaire, cette cause est probable. 

Elle nécessite un protocole long incluant la gestion de l’auto-immunité intestinale et la stimulation nerveuse.

4. Des chirurgies ou adhérences abdominales

Une chirurgie abdominale (appendicectomie, césarienne, endométriose opérée, etc.) peut entraîner des adhérences – sortes de cicatrices internes – qui modifient la mobilité intestinale. Ces adhérences créent des zones de stagnation dans le grêle, favorisant l’apparition du SIBO. Même une ancienne opération datant de plusieurs années peut en être la cause. 

Les patients touchés décrivent souvent des douleurs localisées, asymétriques, ou des sensations de blocage. Le traitement passe parfois par une thérapie manuelle spécialisée ou une approche chirurgicale douce.

5. Des déséquilibres hormonaux (thyroïde, œstrogènes, cortisol)

Les hormones jouent un rôle clé dans la motricité digestive. Une hypothyroïdie (même subclinique) ralentit le transit et favorise la prolifération bactérienne. 

Un excès d’œstrogènes peut perturber la bile et la digestion des graisses. Et un cortisol trop élevé (stress chronique) inhibe la sécrétion d’enzymes digestives. Tous ces déséquilibres peuvent provoquer ou aggraver un SIBO. 

Si vous avez un cycle menstruel irrégulier, des problèmes de thyroïde, de l’acné hormonale ou une fatigue chronique, cela mérite d’être exploré. Des analyses sanguines ciblées peuvent faire la lumière sur ces déséquilibres.

6. Des carences digestives : bile, enzymes, pancréas

La bile et les enzymes digestives sont essentielles pour « stériliser » le contenu de l’intestin et éviter la fermentation. Un foie engorgé, une vésicule paresseuse ou un pancréas sous-performant entraînent une digestion incomplète. Résultat : des résidus non digérés servent de nourriture aux bactéries du grêle. 

Si vous avez du mal à digérer les graisses, que vos selles flottent, sont pâles ou collantes, vous souffrez peut-être d’un trouble de la production biliaire ou enzymatique. Dans ce cas, les suppléments de bile ou d’enzymes (à prescrire avec précaution) peuvent aider.

7. Un stress chronique qui endommage l’axe intestin-cerveau

Le stress n’est pas qu’un facteur aggravant : il est souvent à l’origine même du SIBO. Le système nerveux entérique, qui contrôle la digestion, est directement impacté par le stress via l’axe intestin-cerveau. 

Cela peut entraîner une hypochlorhydrie, un ralentissement du MMC, des spasmes, une hyperperméabilité intestinale… bref, un terrain parfait pour le SIBO. Les patients très stressés décrivent souvent des troubles digestifs cycliques ou une aggravation lors de périodes émotionnelles intenses. 

La gestion du stress (sommeil, respiration, méditation, exercice doux) est souvent un pilier oublié de la guérison.


Et maintenant que vous connaissez les 7 principales causes du SIBO ?

Identifier la ou les causes de votre SIBO est essentiel pour espérer une vraie rémission. C’est aussi ce que je vous aide à faire pas à pas dans mon guide gratuit « Comprendre et vaincre le SIBO », disponible ci-dessous.

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Marie

Après des années à souffrir de symptômes inexpliqués et à chercher des réponses sans succès, j’ai découvert que je souffrais du SIBO. Ce fut un long chemin semé d’embûches, mais grâce à des recherches personnelles approfondies, des essais d’innombrables traitements et un travail acharné, j’ai réussi à guérir de cette pathologie.

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